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Regarder, écouter, savourer : journée Tryptique à Pierrefonds le 4 mars 2018
Rendez-vous à 10 heures au chalet du Lac à Pierrefonds pour une journée rythmée par un brunch, les ballades rock’folk d’Ali Danel, la visite du château de Pierrefonds et de l’exposition « L’empreinte du geste » en compagnie des artistes qui y présentent leurs œuvres. Des œuvres spécialement réalisées pour Pierrefonds par Maya Reich, Charlotte Foucault, Philippe Alliel, Aurélien Garcia et Nicolas Vonkrissen. Sur le vitrail, la pierre, le bois, la toile, chacun y a imprimé son geste, sa vision, sa sensibilité. Chacun sera là pour parler de son travail et offrir à voir.
Tarifs :
40 euros (adhésion à l’association PFE+ brunch+ concert + visite du château de Pierrefonds.
30 euros (brunch+ concert + visite du château).
20 euros (enfants de moins de 15 ans)
- Le photographe Aurélien Garcia présentant son travail
- Le plasticien Nicolas Vonkrissen révélant les diverses faces de son « catalyseur sensoriel » en présence, entre autre, de Pierre Vatin, député de l’Oise
Exposition PFE Pierrefonds
Œuvres exposées dans la salle du Donjon du Château de Pierrefonds
Aurélien Garcia Photographe
- Le support, c’est la pierre, une pierre calcaire semblable à celle des murs du château de Pierrefonds, majestueux rêve de pierre édifié sur un rocher. Le château, après avoir été brièvement occupé par les Allemands à la fin de l’été 1914, devient un centre d’appui militaire stratégique. Il fait également office d’hôpital, de cantonnement. Chaque jour, un millier d’hommes y reprennent des forces en attendant de repartir au front. Avant de rejoindre la zone de combat si proche si terrifiante, les hommes y grapillent aussi quelques heures d’insouciance. C’est cette insouciance qu’Aurélien Garcia a imprimée sur la pierre. A partir d’une photo sur laquelle a été injectée de l’encre brûlée ensuite avec une lampe UV en fonction de la porosité de la pierre. Jeunesse des soldats, tonneau apportant l’ivresse, silhouette d’une cantinière en arrière plan, soleil éclatant de cette journée de juillet 1916, la guerre est si lointaine et la vie presque paisible.
- Un homme : François-Ferdinand, Archiduc d’Autriche. Une femme : Sophie Chotek, son épouse. Leur assassinat à Sarajevo le 28 juin 1914 : l’étincelle. Aurélien Garcia, par ce jeu de photos publiées dans le quotidien « Le Petit Parisien », au lendemain de l’attentat, fixe dans les veines de ce grand panneau de bois l’élément déclencheur du premier conflit mondial. Un déclencheur redouté et attendu. Une illustration d’un journal de l’époque, répertorié au musée de Péronne, croque jusqu’à la caricature l’appétit des puissances européennes prêtes à s’entredévorer à cause de rivalités économiques et coloniales. Les pays de la « Triple Alliance » d’un côté, ceux de la « Triple Entente » de l’autre. La guerre est inévitable, reste à savoir quand. Le 28 juin 1914, l’Europe a la réponse. En moins d’une semaine, des millions d’hommes sont mobilisés.
CHARLOTTE FOUCAULT Artiste dessinatrice
- Les Ouvrières 40 x 40 cm Cette femme est une ouvrière, une ouvrière de la guerre. Une femme perpétuellement debout. Une femme soulevant et déplaçant les tonnes d’obus produits dans les usines d’armement. Ce visage de femme figure tous les visages de cette armée de femmes silencieuses, laborieuses, anonymes. L’épuisement qui s’y imprime, Charlotte Foucault le grave au stylo bic rose en traits rapides, énergiques, troublés seulement par des mots apparaissant en relief. Inutile de tenter de les lire. Ils n’ont plus de sens. Les phrases posées là se superposent, ne s’arrêtent jamais comme si la main qui les a écrites avait sa vie propre. Les mots s’écoulent. L’empreinte demeure.
- « Creux / Histoire / Mots / Humains » Huile – Acrylique – Gravure – Crayons aquarellables – Cire
MAYA REICH Peintre verrier
- Nimbée d’un fond de ciel étoilé, la silhouette diaphane d’une femme capte la lumière du vitrail. Cette femme nue est une photo imprimée sur une feuille de verre de 4 millimètres. Ce verre a été cassé puis restauré. A l’image de cette femme qui figure chaque être humain, cassé par la souffrance, restauré par l’espoir. Son regard s’élève vers le ciel. Son sourire est confiant. Ce qui aurait pu la faire mourir ne l’a pas tuée. Au milieu du front, une des étoiles de ce fond de ciel auréolant la figure centrale du vitrail apparaît tel un troisième oeil. C’est l’oeil de la connaissance, de la connaissance de soi, de l’intuition, des perceptions. Cette femme sait ce que nous savons tous mais que les accidents de la vie nous font parfois oublier. Ce troisième oeil voit au delà du visible, au delà d’une réalité abîmée.
- Toujours en vie malgré l’impact ou grâce à cet impact. Au centre du vitrail, un trou, une béance, s’étoile et se tisse. Cet entrelacs de brisures, de fêlures, cassées au marteau de soudeur puis soudées par un mélange de plomb et d’étain, révèle la blessure, les blessures d’une femme personnifiant toutes les femmes, tous les hommes, toute l’humanité meurtrie par la guerre. Guerre de 1914-1918, mais pas seulement. Conflits universels mais pas seulement. Guerres et combats intimes, aussi. Au coeur du vitrail, au coeur de chacun
NICOLAS VONKRISSEN Plasiticien
- Une chevelure, une barbe, un visage surgissent du noir. Peut-être le visage d’un homme qui serait passé à Pierrefonds ? Peut-être une espèce de Don Quichotte ? Peut-être Nicolas Vonkrissen lui-même qui s’est surpris à se retrouver dans ce visage sans le décider, sans le vouloir et pourtant…
- Apparaît le plan de masse du château de Pierrefonds. Ailleurs, la chapelle, la cour d’honneur, la façade, la rosace… on se repère, on se perd. Dans les regards tragiques des soldats de 14-18 sur la partie gauche. Des visages dans une spirale qui donne le vertige. Ils se superposent, se recouvrent parfois. L’un masque l’autre. Entrer dans le travail de Nicolas Vonkrissen s’apparente au travail de l’archéologue. Se découvrent les traces anciennes de la gravure de Nicolas Vonkrissen, recouvertes d’autres traces, d’autres usures, d’autres éclats, d’autres coups. Il y a du vécu dans cette oeuvre. Son passé grave par strates successives de dessins, de traits, d’encres, d’empreintes les sentiments du plasticien, comme le château son histoire et son évolution architecturale. Jusqu’à l’ici et maintenant, le présent en cadeau pour le regard et l’émotion.
PHILIPPE ALLIEL Peintre
- En fond, du bleu comme le cosmos, recouvre le noir d’origine de la toile. S’y détachent en arrière plan les tours du château de Pierrefonds, leurs crénelages, le chemin de ronde ponctué de créneaux et de meurtrières. A cette foule monumentale presque écrasante font écho l’envol et la légèreté. L’envol d’un ange ailé. Au départ Philippe Alliel avait songé représenter un alien (Alliel -Alien ?), finalement ce fut un ange. Si l’ange Lucifer porte la lumière, cet ange ci est porteur d’amour. De Love. Love écrit de haut en bas, dans un rectangle long et étroit semblable à une des meurtrières du château. Love en anglais, désormais langage universel compris du plus grand nombre. Love parce que les personnes ayant combattu en 14- 18 ont accompli un acte d’amour. A leurs coeurs défendant certes. N’empêche, ils l’ont fait.
- Le champ de force libéré par l’ange ailé est matérialisé par des cercles concentriques blancs. A leur périphérie, deux chaos de couleurs sphériques figurent des noeuds d’énergie. C’est l’instinct qui parle, la couleur qui explose, la vie qui palpite, l’espoir qui ne demande qu’à jaillir. Toujours
Dossier de Presse « L’Empreinte du geste » Exposition PFE au Château de Pierrefonds
Voici le dossier de presse « L’Empreinte du geste » Exposition PFE au Château de Pierrefonds, en téléchargement
«L’Empreinte du Geste» devoir de mémoire
– Charlotte Foucault esquisses
– Maya Reich vitrail
– Nicolas Vonkrissen dessin sur module
– Philippe Alliel peinture
-Aurélien Garcia matière photographique
Rédaction du dossier de presse Catherine SOULINGEAS
Le Courrier Picard le 4 janvier 2017
Le Courrier Picard le 4 janvier 2017
Article sur l’exposition en cours au Château de Pierrefonds avec le collectif Picardie For Ever ( PFE)
Exposition visible avec le billet d’entrée, nous sommes sur 2 salles, couvrez vous bien le château n’est pas chauffé.
Pour information les visites sont gratuites les premiers dimanche du mois
Texte + photo by BD
Oise Hebdo 27/12/2017
Voici un article sur l’exposition en cours au Château de Pierrefonds :
Oise Hebdo le 271/12/2017
Les enfants petits et grands étaient au Festival 2017
Exposition au Château de Pierrefonds

Expositions d’artistes PFE au Château de Pierrefonds du 11/12/2017 au 11/03/2018.
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Festival Picardie For Ever – Vernissage le 15 septembre à 19h00
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